Université Shriner – Une affaire de famille Discussion au coin du feu : Dynamique familiale en mutation
Université Shriner – Une affaire de famille Discussion au coin du feu : Dynamique familiale en mutation
[Carton de titre] Jordan Settle, PP, Jaffa Shriners
Alors que nous parlons d’avenir, que nous parlons des générations et de leurs différentes interactions, dans votre temple, vous pourriez avoir quatre ou cinq générations différentes. Et je peux vous dire qu'en tant que membre de la génération Y, on est vraiment à la recherche d'organisations qui favorisent les familles, où on peut faire des activités et passer du temps avec nos proches. J'en parle souvent à l'école des guides orientaux : il y a 30 ou 40 ans, on était des familles à revenu unique. Beaucoup de familles vivaient dans cette situation, et le mari travaillait huit, dix, voire douze heures par jour. À la maison, c'était généralement accepté, car la femme s'occupait de la famille. En rentrant du travail, il disait : « Je vais aller jouer avec les gars au Lodge ou au temple. » Et à l'époque, la société le permettait. Maintenant, la femme travaille huit, dix, douze heures par jour et la dynamique est complètement différente. Maintenant, le mari revient à la maison et dit : « Je vais aller jouer avec les gars au club », et elle répond : « Non, tu n'y vas pas. « Tu vas changer cette couche », et on te tend un bébé. Voici en partie comment la société a évolué au cours des 40 dernières années. Des organisations comme la franc-maçonnerie et le Shrine sont d'excellentes organisations pour élever des familles et des enfants, car elles véhiculent des valeurs que nous partageons tous. » [Titre] Mandii Sturlaugson, épouse, Shriners d'El Zagal
Je pense que vous avez tout à fait raison. Il faut aussi se rappeler que c'est une bonne chose, n'est-ce pas ? On observe des familles plus unies. On voit ces pères terminer leur travail, et s'ils ne changent pas une couche ou ne préparent pas le souper, vous savez ce qu'ils font ? Ils apprennent le baseball ou le football à leurs enfants. Ils sont actifs dans leur communauté et auprès de leurs enfants. Ce sont autant de belles choses à célébrer, et en tant que société, nous devons le constater et l'accepter, et surtout, nous réjouir du fait que nous faisons renaître des valeurs familiales très fortes. L'unité familiale.
Aujourd'hui, les relations ne se résument plus à « voici ma femme », « voici mon mari ». On parle plutôt de « partenaire ». Tout ce que je fais, je le fais avec mon partenaire et j'y prends plaisir. Dès que je ne ressens plus cette connexion, il y a tellement d'options pour que je puisse chercher autre chose. Ou, pour être honnête, je peux encourager mon mari à explorer de nouveaux horizons, car j'aspire, comme lui, à ce sentiment d'appartenance.
Auparavant, on attendait beaucoup des jeunes qu'ils suivent les traces de leur père, que ce soit au niveau du métier, des compétences, etc. Mais savez-vous quoi ? Ça a changé. Et c'est très bien ainsi. Chacun peut tracer son propre chemin. Ça veut aussi dire qu'on doit faire en sorte que ce chemin soit enrichissant pour eux. Alors, même si on a peut-être manqué une génération entre les années 70 et 80… On n'a pas perdu notre public. Nous avons tout simplement perdu cette attente précise qu'une seule personne devienne la référence. En termes d'adhésion et d'implication familiale, on doit se recentrer sur la famille. Comment pouvons-nous réengager ces personnes et leur offrir une expérience positive qui inclut tous les membres de la famille ?