Avis aux dirigeants d'organisations fraternelles : Découvrez de nouveaux outils et ressources dans la bibliothèque WebFez.Visiter la bibliothèque

Être intentionnel - Impliquer la famille

Être intentionnel - Impliquer la famille

Comment impliquer votre famille dans les activités de votre centre Shriner local.
View Transcript
Bonjour, je suis Mandii Sturlaugson. Je suis la femme de Matt Sturlaugson. On vient de Fargo, dans le Dakota du Nord, et d'El Zagal. Je suis Matt Sturlaugson, ancien potentat des Shriners d'El Zagal, à Fargo, dans le Dakota du Nord, et je suis ravi d'être ici.

Je pense que le plus grand changement que nous avons opéré à El Zagal a été d'inclure intentionnellement les enfants dans nos activités. Des choses simples comme établir un programme, s'assurer que les parents savaient où leurs enfants seraient et qu'ils seraient en sécurité, à l'aise et s'amuseraient. C'était probablement le changement culturel le plus important qu'on ait connu. En tant que mère, ça m'a vraiment permis de m'amuser davantage, ainsi que les autres mamans, de savoir que je n'avais pas à chercher une gardienne pour assister aux événements ou y participer. Nous devions toujours solliciter les grands-mères si nous voulions partir en fin de semaine, vous savez, nous devions en tenir compte, et le fait d'ouvrir la possibilité aux familles de venir a allégé cette pression. De plus, sachant que je n'étais pas soumise à un horaire fixe, on pouvait faire plus de choses. Naturellement, en tant que mère, c'est mon rôle de veiller à ce que les enfants soient toujours coordonnés et organisés.

Je pense que le changement que nous avons constaté est que les parents sont plus enclins à amener leurs enfants à On sait qu'on reçoit des appels avant les événements, du genre : « Vous venez avec vos enfants ? » et « Qu'est-ce qu'on fait avec eux ? ». S'ils connaissent le programme et savent que leurs enfants vont participer à un marathon pour enfants, par exemple, c'est beaucoup plus facile pour eux. Ils peuvent commencer à les exciter, ce qui crée une ambiance plus amusante. Je pense que les temples, les unités et les membres du Shriners sont ravis de voir les enfants. Ils apportent une fraîcheur particulière et une joie de vivre naturelle. Cela donne l'occasion à certains de nos membres de laisser aller leur côté décalé lors d'un événement qui serait normalement plus réservé aux adultes. Pour ce qui est du marathon, on a réussi à impliquer le temple en l'organisant autour d'un événement. Les Shriners ont été invités, comme pour un défilé ; ils étaient dehors et encourageaient les enfants. C'est devenu une véritable culture : on veut mettre en valeur ces enfants, ils sont notre avenir. Ce sont eux qui nous permettent de continuer et ils nous rappellent qu'il faut toujours s'amuser, sinon ils nous y obligeront.

Évidemment, tout ce qu'on a fait ces dernières années, on l'a fait ensemble. Du point de vue du temple, je pense qu'ils nous ont vus travailler ensemble, qu'ils nous ont vus s'amuser en faisant ce que nous faisons. On est ce couple un peu agaçant, mais on s'entend bien et on aime être ensemble. Du coup, les gens nous demandent comment on peut travailler ensemble toute la journée pis après s'amuser ensemble. C'est assez naturel, mais on y accorde une certaine importance. Oui, on s'appuie sur les forces et les faiblesses de l'autre. C'est tout à fait vrai. Je pense que, du point de vue féminin, son soutien a aussi été très important, très déterminant. Il me considère comme une partenaire, comme je le considère comme tel, et je veux absolument le soutenir dans tout ce qu'il fait au sein du sanctuaire et m'assurer de sa réussite. Le respect qu'il me témoigne en retour est un pilier, une influence positive, et ça nous aide beaucoup. En tant que femmes, au sein de la famille, lorsque je propose des idées d'activités pour les enfants, elles sont accueillies beaucoup plus ouvertement et avec plus d'acceptation, car mon conjoint respecte mes idées et les enfants savent que ce n'est pas grave si je suis leur partenaire. Je ne suis pas ici pour prendre le contrôle ni pour faire quoi que ce soit d'interdit. Cela instaure un respect différent, je suppose, et je pense que cela a joué un rôle déterminant dans l'évolution de cette culture, avec une plus grande implication des femmes de la famille pour soutenir le sanctuaire en général. S'impliquer est facile à dire, mais parfois difficile à faire. On a toujours envie de rester dans sa zone de confort, et quand on découvre quelque chose, il faut la trouver. C'est là qu'avoir un partenaire qui a toujours été mon meilleur ami du sanctuaire a été précieux. Trouver un réseau au sein du sanctuaire, trouver sa tribu, sa communauté… On dit souvent qu'il faut tout un village, et c'est vrai. Trouver ce lien au sein du sanctuaire, parfois, il faut être celle qui le provoque. Et ça va certainement à l'extérieur de… Une zone de confort pour les gens, et si c'est un domaine qui vous pose problème, trouvez votre point fort, trouvez comment vous pouvez contribuer, même dans les coulisses. Si vous souhaitez explorer les opportunités qui s'offrent à vous, que vous soyez un ancien ou un enseignant actuel, sachez que vous avez la capacité d'identifier les changements potentiels et les opportunités. Dialoguer avec votre superviseur, transmettre ces connaissances ou même être le premier à vous porter volontaire pour des tâches administratives est un excellent point de départ. Vous découvrirez ainsi de nombreux rouages internes, de l'intérieur, et cela vous permettra de vous transformer en la personne que vous voulez être au sein du temple. Le concept même de changement de mentalité au sein de notre organisation a pris du temps à se concrétiser. Nous avons constaté que lorsque les individus, les temples, les unités, les clubs commencent à penser différemment, lorsqu'ils se concentrent sur l'amélioration de leur club, de leur unité, de leur temple, de notre organisation… Ça devient contagieux. On voit vraiment qu'ils se soucient du bien du groupe. Ce n'est pas « j'suis là pour m'amuser », c'est « on est là pour s'amuser ». Et je pense que ce changement de mentalité a vraiment commencé à porter ses fruits dans beaucoup de nos organisations. Je pense que le côté contagieux est ce qui est utile. On aime toujours dire que le plaisir est contagieux et on vit selon ce principe. Voir cet effet d'entraînement a été une progression naturelle. Ça prend du travail, vraiment, mais ça devient beaucoup plus naturel quand on voit autour de soi des gens le faire. On constate que les gens ont du temps et de l'énergie à donner et qu'il y a tellement d'endroits où ils peuvent le faire. On veut s'assurer que lorsqu'ils donnent à l'association, ils en retirent de la valeur. On veut que ce soit une valeur ajoutée. Je vivrai, prêcherai et mourrai avec cette affirmation : le plaisir est contagieux. Je le vis, j'y crois. On utilise l'expression « les choses naturelles » C'est vraiment naturel, je crois. Naturellement, on a envie de faire partie de quelque chose, de s'amuser et d'être inclus. Et quel meilleur endroit pour ça que le Shrine, où règne cet état d'esprit et où le principe même est de s'amuser en aidant les enfants ? Ça correspond vraiment à beaucoup de ces mêmes valeurs. Personnellement, j'ai rejoint cette organisation en tant que membre d'une famille de Shrine. Je me souviens, quand j'étais jeune, assis devant un hôtel lors d'un événement estival, fasciné par les joueurs de cornemuse. Puis j'ai vu un joueur de cornemuse sauter sur une moto et parcourir la ville. Pour moi, ça avait l'air amusant. Alors, quand j'ai rejoint l'organisation, je ne connaissais pas l'hôpital. Je me suis joint à lui pour le plaisir. Plus tard, c'est l'hôpital qui m'a vraiment convaincu. Rencontrer un patient du Shrine, rencontrer le personnel hospitalier… c'est ce qui m'a vraiment fait prendre conscience de l'importance de l'organisation. Mais encore une fois, tout a commencé par le plaisir, et si vous regardez notre organisation, c'est pour ça qu'on l'a créée. Donc, ce que je veux absolument éviter, c'est de s'amuser, de partager des moments de plaisir en famille. Ce n'est pas seulement maman et papa, c'est toute notre famille du sanctuaire, que ce soit les tantes, les oncles ou les communautés que nous servons. Pour moi, c'est ça notre famille du sanctuaire. Elle ne cesse de grandir et je suis bien content de savoir qu'elle grandit. C'est tout.